Classique...
Un appartement à la mer et un faisan « brabançonne ».
Une sonate de Mozart et un vieux Porto, un fauteuil à l’opéra et un trekking dans le Vercors…
c’est pas classique ça, c’est bourgeois !
D’accord, le classique c’est un peu bourgeois, suffit de le savoir, mais c’est classe.
Comme un soutif dentelle gris puce de chez La Perla, culotte assortie ou un faune de Jef Lambeau souriant à une nymphe aux castagnettes.
Quelques pages de Proust et un film de Visconti.
Irrévérencieux donc…
Fritz Kreisler par exemple, c’est limite, mais avec un zeste de swing le pompier de service déploie des ailes d’ange et s’envole en sirotant une bière forte.
Ravel réhabilite les espagnolades, Poulenc ennoblit Tea for Two.
Un peu de tango pour faire canaille chic, jusqu’à Piazzolla – presque classique.
Gershwin ramène au bar, quelques notes d’improvisation suave pour le fun.
Classique, mais pas chiant, suffit d’essayer de comprendre ce que le compositeur a voulu raconter et d’en faire une histoire pas trop lourde.
Juste un peu irrévérencieux, juste un peu cabaret.